La Bibliothèque grise



Florilège

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Florilège
éd. Lorelei, 2021

Florilège est consti­tué de pos­ters qui, pliés et reliés dans un cer­tain ordre, forment les pages d’un livre. Sur une des faces de chaque pos­ter appa­raissent des say­nètes pho­to­gra­phiques, pseu­do-docu­men­taires ou fic­tion­nelles, qui mettent en situa­tion des objets que nous avons créés ou col­lec­tés (des livres, une nappe, un cou­teau-bâton de marche, une affiche didac­tique, une tenue de camou­flage, etc.), au sein d’une cham­pi­gnon­nière, autour d’une table, dans une biblio­thèque, dans les réserves d’un musée et dans une école. De l’autre figurent des extraits de textes pro­po­sés en écho avec ces images, dont la concep­tion a été accom­pa­gnée par leur lec­ture. Les textes et les images offrent un aper­çu des dif­fé­rents axes de La Bibliothèque grise. Leur ordon­nan­ce­ment pro­pose un par­cours où il est ques­tion de livres, de péda­go­gie, de cham­pi­gnons, de nour­ri­ture, et des liens pos­sibles entre ces dif­fé­rents sujets.


Avec des extraits de textes de Florent Quellier, Julie Lou Dubreuilh et Guillaume Leterrier, Anna Lowenhaupt Tsing, Tim Ingold, Peter Handke, A.S. Neill, Robert Filliou et Ben Patterson, Paulo Freire, Alberto Manguel.
Conception gra­phique : Rovo
11 pos­ters pliés
59 × 42 cm (for­mat poster)
14 × 40,5 cm (for­mat livre)
Édité à l’oc­ca­sion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets parlants »
à La Ferme du Buisson
ISBN : 978–2‑9555444–7‑1
50 €





Pelele et mondes à l’envers

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar (éd.)
El Pelele / Sacar a la vergüen­za / Mondes à l’envers, 2021

Ce livret réunit un ensemble de textes et d’images ayant trait aux repré­sen­ta­tions du Monde ren­ver­sé et aux fêtes ou rituels qui s’y rap­portent : car­na­val, cha­ri­va­ri, man­teo del pelele, etc. En s’attachant à la fois à l’histoire de l’art et à celle des tra­di­tions et des repré­sen­ta­tions popu­laires, les textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion abordent la sub­ver­sion des rôles sociaux et des rap­ports de genre, grâce à une ana­lyse de la cir­cu­la­tion et de la poro­si­té des repré­sen­ta­tions et de leurs signi­fi­ca­tions. Édités à l’occasion de la clô­ture de l’exposition « La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets par­lants » à la Ferme du Buisson, ces textes déve­loppent des ques­tion­ne­ments appa­rus au cours de cette expo­si­tion et qui seront au centre de futures réalisations.


Textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion
Livret A5, 80 p.
Document en téléchargement

Plans de table

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Plans de table — Agriculture urbaine, 2021

Cette édi­tion appar­tient à une série de jour­naux en cours d’é­la­bo­ra­tion, qui retrans­crivent une enquête sur l’a­gri­cul­ture et l’alimentation.
Ce numé­ro porte sur l’a­gri­cul­ture urbaine, explo­rée à tra­vers la parole de maraî­chers et de ber­gers, d’a­gro­nomes et de géo­graphes, et pro­pose un par­cours visuel de la péri­phé­rie des villes à leur centre. Ces paroles et ces images per­mettent de cer­ner les enjeux éco­no­miques, sociaux, ali­men­taires, éco­lo­giques et péda­go­giques qui se rap­portent à l’a­gri­cul­ture en zones urbaines et péri­ur­baines. Christine Aubry, Anne Barbillon, Julie Lou Dubreuilh et Guillaume Leterrier, Florent Sebban et Christophe-Toussaint Soulard évoquent des pra­tiques favo­ri­sant un déve­lop­pe­ment de l’a­gri­cul­ture en lien avec l’es­pace des villes, les fric­tions fon­cières entre acti­vi­tés agri­coles et expan­sion urbaine, les contraintes liées à la pol­lu­tion, ain­si que la ques­tion de l’é­du­ca­tion au goût et de l’ac­cès du plus grand nombre à une ali­men­ta­tion de qua­li­té. Ces sujets sont sous-ten­dus par une inter­ro­ga­tion à laquelle ne peut être appor­tée de réponse uni­voque, concer­nant la via­bi­li­té de l’a­gri­cul­ture urbaine et les fonc­tions aux­quelles elle répond selon les contextes.


Entretiens réa­li­sés par Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar, avec Christine Aubry, Anne Barbillon, Julie Lou Dubreuilh et Guillaume Letterier (Les Bergers urbains), Florent Sebban et Christophe-Toussaint Soulard
Transcription : Gisèle Joly, Marion Lebbe
Photographies : Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Conception gra­phique : Rovo
16 p., 33 × 45 cm
— Réédition à venir

Digressions

Digressions #9
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar

éd. Captures, 2020

À l’occasion de l’ex­po­si­tion « La Bibliothèque grise – ch. : 4 Objets par­lants », la col­lec­tion « Digressions » des édi­tions Captures accueille un nou­vel opus pré­sen­tant La Bibliothèque grise à tra­vers la retrans­crip­tion d’une conver­sa­tion à plu­sieurs voix réunis­sant chercheur·euses, cri­tiques d’art, péda­gogues, agro­nomes et artistes. Ces paroles ont été recueillies lors de deux repas (l’un à Toulouse, l’autre à Montreuil) orga­ni­sés par Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar autour d’une nappe issue du pro­jet Plans de table, retrans­cri­vant par le des­sin et le texte une enquête sur la tran­si­tion agro-éco­lo­gique. Au fil des dis­cus­sions, et en écho aux plats ser­vis, les condi­tions de pro­duc­tion agri­cole sont mises en rela­tion avec les autres centres d’in­té­rêt qui tra­versent et consti­tuent La Bibliothèque grise, notam­ment l’é­di­tion, la péda­go­gie et la transmission.


Avec Michel Duru, Sandra Foltz, Nathalie Leleu, Lise Lerichomme, Cécile Poblon, Yvan Poulain et Marie-Hélène Robin.
Français / anglais
36 p. + cartes postales
21,5 × 13,5 cm
ISBN : 978–2‑491549–05‑3
6 € — Acheter

La Réserve — digest

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
La Réserve — digest
éd. Lorelei, 2019

Cette édi­tion a été pen­sée et conçue d’après le film La Réserve, une fic­tion docu­men­taire éla­bo­rée à par­tir d’objets édu­ca­tifs et péda­go­giques. Mobilier sco­laire, maté­riel didac­tique ou édu­ca­tif, objets de trans­mis­sion du savoir, jeux et jouets, publi­ca­tions péda­go­giques et tra­vaux d’élèves peuplent les rayon­nages et les tiroirs plans du Munaé (Musée National de l’é­du­ca­tion à Rouen), selon un ordon­nan­ce­ment qui asso­cie un clas­se­ment typo­lo­gique et un ran­ge­ment déter­mi­né par les contraintes de pré­ser­va­tion. L’histoire de l’éducation et de l’enseignement, aus­si bien sco­laire que para-sco­laire, se des­sine en jux­ta­po­sant pêle-mêle les approches les plus tra­di­tion­nelles et les péda­go­gies dites « actives » ou « alternatives ».
Au cours de cette tra­ver­sée des réserves, la camé­ra croise des agents du musée vaquant à leurs occu­pa­tions pro­fes­sion­nelles, trans­por­tant et mani­pu­lant des objets, et des enfants pré­sents dans ce lieu comme par effrac­tion. Ces der­niers s’adonnent à diverses acti­vi­tés : lire, jouer, man­ger, etc. Leurs actions resi­tuent les objets de la col­lec­tion dans leurs fonc­tions initiales.
S’il appa­raît au départ que les enfants évitent les employés, et que ces der­niers prennent conscience de leur pré­sence sans par­ve­nir à les voir, leurs com­por­te­ments et leurs actions se conta­minent au fur et à mesure du film. Dans cette publi­ca­tion, les écrits et les images témoignent de réflexions sur la péda­go­gie et sur la lec­ture. Ils pro­longent ain­si les textes lus en voix off par cer­tains pro­ta­go­nistes du récit. 


32 p.
26,9 × 19,8 cm
ISBN : 978–2‑9555444–4‑0
8 €





Un livres

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Un livres
éd. Lorelei, 2018

Un livres agence des fac­si­mi­lés et retrans­crip­tions d’ou­vrages avec les pho­to­grammes d’un film absent, retra­çant le par­cours d’une jeune femme qui tra­verse plu­sieurs biblio­thèques où elle est témoin de situa­tions de lec­ture. D’une biblio­thèque jeu­nesse à une biblio­thèque domes­tique en pas­sant par une biblio­thèque d’é­tude et une biblio­thèque patri­mo­niale, elle col­lecte des élé­ments en vue de consti­tuer une édi­tion dont on com­prend pro­gres­si­ve­ment qu’elle n’est autre que ce livre lui-même. Le rap­pro­che­ment des dif­fé­rents maté­riaux col­lec­tés met en rela­tion péda­go­gie (John Dewey, Robert Filliou et Benjamin Patterson, Célestin Freinet, A.S. Neill et Summerhill, Rudolf Steiner, etc.), his­toire de l’édition (Jules Maciet, Alberto Manguel, his­toire du col­por­tage, etc.) et pra­tiques de lec­ture (Marielle Macé, entre autres), selon un prin­cipe antho­lo­gique fami­lier des « recueils fac­tices ». Ce terme de biblio­thé­co­no­mie désigne des ouvrages qui résultent de l’assemblage sous une même reliure de pièces diverses trai­tant d’un même sujet, selon un usage attes­té de l’époque médié­vale à nos jours, et par­ti­cu­liè­re­ment fré­quent au XVIIe-XVIIIe siècle. Un livres peut se lire comme un recueil fac­tice com­po­sé à l’ère du numérique.


Design gra­phique : Ana Crew
184 p.
24 × 16 cm
Édité à l’oc­ca­sion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 2 : La Réserve »
au BBB centre d’art
ISBN : 978–2‑9555444–1‑9
25 €





f‑u-t-u-r‑e‧org

Ensemble de textes publié sur le site www.f‑u-t-u-r‑e.org à l’i­ni­tia­tive de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar, en écho à La Bibliothèque grise :

- Géraldine Gourbe, «La péda­go­gie d’Other Ways par Allan Kaprow et Herbert Khol, au cœur d’un contexte contre-cultu­rel» [Lire]
— Marie-Dominique Leclerc, « Lire, écrire, comp­ter avec la Bibliothèque bleue » [Lire]
— Éloïsa Pérez, « Écrire l’espace : sur la spa­tia­li­sa­tion des savoirs dans la salle de classe et le manuel sco­laire » [Lire]
— Andrew Stauffer, « Ériger les livres au rang de témoins his­to­riques », entre­tien avec Alexandru Balgiu, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar [Lire en fran­çais] [Lire en anglais]
— Araceli Tinajero, « Cigar Factory Readers in Cuba » [Lire]

Les Quatre fils Aymon — Prospectus

Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Les Quatre fils Aymon — Prospectus
éd. CAC Passages, 2015

Ce livre à double entrée — l’une dis­si­mu­lée dans l’autre — fait office de pro­logue à La Bibliothèque grise [voir éga­le­ment « La Bibliothèque grise, pro­logue : Book people »].
Le col­por­tage lit­té­raire du XVIIe au XIXe siècle, et plus par­ti­cu­liè­re­ment le phé­no­mène de la Bibliothèque bleue troyenne et rouen­naise, a été le point de départ de ce pro­jet édi­to­rial, en réponse à une invi­ta­tion du centre d’art contem­po­rain Passages à Troyes. Du XVIIe au XIXe siècle, le col­por­tage s’attira à divers degrés la sus­pi­cion des pou­voirs poli­tiques, méfiants envers la libre cir­cu­la­tion des idées et des col­por­teurs. L’itinérance, le pou­voir éman­ci­pa­teur des livres, les condi­tions spa­tiales de la pen­sée, sont jus­te­ment quelques motifs mis en rela­tion par l’anthologie de textes conte­nue dans cet ouvrage. Intitulée Prospectus, au sens pre­mier de ce terme — c’est-à-dire à l’instar des bro­chures impri­mées avant la paru­tion d’un livre pour en faire connaître le conte­nu —, cette antho­lo­gie pros­pec­tive visait à intro­duire les pistes de recherche de La Bibliothèque grise, dont les pre­miers jalons ont été posé lors de cette expo­si­tion. Elle prend place de façon inter­sti­tielle et para­si­taire au sein d’un autre ouvrage, foyer de cette col­lecte : Les Quatre fils Aymon, un roman de che­va­le­rie médié­val nar­rant la rébel­lion d’une fra­trie de quatre bar­rons contre le roi Charlemagne. Le tra­vail de réédi­tion de l’ensemble de ces textes, depuis leur choix jusqu’aux opé­ra­tions de mise en livre, a été conçu comme une manière de lire. Le sys­tème de façon­nage et de reliure de la publi­ca­tion, évo­quant divers moments de l’histoire du livre (depuis la Bibliothèque bleue jusqu’au livre de poche), offre au lec­teur des tranches fer­mées, qu’il lui faut décou­ron­ner afin d’accéder aux deux strates de texte de cette publi­ca­tion. Mais lors de cette opé­ra­tion, le lec­teur s’apercevra que les textes consti­tuant Prospectus obli­tèrent une grande par­tie des Quatre fils Aymon. Ce récit est l’un des prin­ci­paux titres de la Bibliothèque bleue, maintes fois réédi­té et abon­dam­ment rema­nié par les édi­teurs-impri­meurs au cours des siècles. L’évolution du texte tra­duit autant des impé­ra­tifs éco­no­miques (par exemple lorsqu’il est réduit par des opé­ra­tions de syn­thèse ou de coupe) que l’évolution de sa récep­tion et de ses inter­pré­ta­tions. Marie-Dominique Leclerc his­to­rienne du livre, explique dans la pré­face à cette réédi­tion que « le suc­cès de l’Histoire des quatre fils Aymon tient sans doute à une plu­ra­li­té de lec­tures poten­tielles » : diver­tis­se­ment, inté­rêt his­to­rique ou biblio­phi­lique, modèle moral ou au contraire objet de déni­gre­ment, et enfin, plus mar­gi­na­le­ment, sup­port idéo­lo­gique ou poli­tique. C’est la fécon­di­té de ces mul­tiples lec­tures d’une part, l’histoire du col­por­tage d’autre part, et enfin l’exagération de son inter­pré­ta­tion poli­tique, qui ont mené à le choi­sir comme struc­ture — et comme leurre — pou­vant accueillir un énon­cé pros­pec­tif des enjeux de La Bibliothèque grise.


Préface de Marie-Dominique Leclerc
112 p.
20 × 13 cm
Reliure : Véronique Van Mol
Édité à l’oc­ca­sion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, pro­logue : Book people », au CAC Passages

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