Plans de table
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Plans de table, éd. Lorelei, à paraître
Les journaux de la série Plans de table rassemblent des entretiens avec des paysan·nes et des chercheur·euses (cultivateur·ices, éleveur·euses et viticulteurs ; agronomes, économistes et géographes) et témoignent par l’image des territoires, des paysages et des lieux où s’inscrivent leurs activités, ainsi que des gestes propres à celles-ci.
Ces entretiens ont été collectés dans le cadre d’une enquête sur l’agriculture et l’alimentation. Nos premières interrogations se sont portées sur les modes d’apprentissage et de transmission au sein de la communauté paysanne. Afin de comprendre l’activité et l’engagement des paysans, il nous a cependant fallu explorer le monde agricole plus largement, n’y connaissant rien ou presque. Nous avons donc privilégié au cours de cette enquête une pluralité de positions, en rencontrant des personnes impliquées à différents stades de la production et de la recherche agricole et alimentaire, afin d’en saisir les enjeux et les rouages. Au gré des rencontres, trois champs d’intérêt se sont constitués, relatifs à l’agroécologie, à l’agriculture urbaine, ainsi qu’à la question de la transmission et des communs dans le contexte agricole.
Ces entretiens sont également la source d’un ensemble d’objets (nappes, assiettes) restituant cette enquête au travers d’objets et de situations artistiques [+ d’infos].
3 journaux 16 / 32 / 16 p., 33 × 45 cm
Conception graphique : Rovo
À paraître aux éditions Lorelei, 2025.
Plans de table, éd. Lorelei, à paraître
Les journaux de la série Plans de table rassemblent des entretiens avec des paysan·nes et des chercheur·euses (cultivateur·ices, éleveur·euses et viticulteurs ; agronomes, économistes et géographes) et témoignent par l’image des territoires, des paysages et des lieux où s’inscrivent leurs activités, ainsi que des gestes propres à celles-ci.
Ces entretiens ont été collectés dans le cadre d’une enquête sur l’agriculture et l’alimentation. Nos premières interrogations se sont portées sur les modes d’apprentissage et de transmission au sein de la communauté paysanne. Afin de comprendre l’activité et l’engagement des paysans, il nous a cependant fallu explorer le monde agricole plus largement, n’y connaissant rien ou presque. Nous avons donc privilégié au cours de cette enquête une pluralité de positions, en rencontrant des personnes impliquées à différents stades de la production et de la recherche agricole et alimentaire, afin d’en saisir les enjeux et les rouages. Au gré des rencontres, trois champs d’intérêt se sont constitués, relatifs à l’agroécologie, à l’agriculture urbaine, ainsi qu’à la question de la transmission et des communs dans le contexte agricole.
Ces entretiens sont également la source d’un ensemble d’objets (nappes, assiettes) restituant cette enquête au travers d’objets et de situations artistiques [+ d’infos].
3 journaux 16 / 32 / 16 p., 33 × 45 cm
Conception graphique : Rovo
À paraître aux éditions Lorelei, 2025.
Lecture collective, une histoire incomplète
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar (dir.)
Lecture collective, une histoire incomplète
éditions Lorelei, à paraître
Avec Alex Balgiu, Fabrice Bensimon, François Jarrige, Alberto Manguel, Fabienne Soldini, Andrew Stauffer, Araceli Tinajero.
La lecture est souvent considérée comme une pratique solitaire, où la singularité du lecteur et de l’auteur entrent virtuellement en relation. En maintes occasions, lire est pourtant une situation qui implique simultanément plusieurs individus, ce qu’il s’agit ici d’observer à travers l’inventaire de pratiques collectives issues de contextes culturels et linguistiques divers.
Ces pratiques suscitent aujourd’hui l’enthousiasme, comme en atteste la multiplication des « arpentages » et cercles de lecture dans le champ de l’éducation populaire et de l’art contemporain, ou encore les expériences menées par des communautés de lecture en ligne. Cet engouement est appuyé par des recherches en histoire, littérature ou sociologie, renouvelant notre compréhension des pratiques lectorales.
Ce livre ne vise pas l’exhaustivité mais témoigne de recherches récentes et de cas singuliers pour lesquels la relation de soi aux autres qu’induit la subjectivation par la lecture ne se fait pas de façon virtuelle, mais de manière tangible. La force du groupe ou de la communauté produit alors des usages et des formes d’appropriations inédites, objets des textes réunis.
Ceux-ci concernent la figure du lecteur (A. Manguel), la lecture dans les ateliers ouvriers du 19e siècle (F. Bensimon et F. Jarrige), la lecture orale dans les fabriques de cigares à Cuba (A. Tinajero), la pratique d’éducation populaire de l’arpentage (J. Dupeyrat/L. Sfar), la sociabilité qui se dessine dans les marges de livres (A. Stauffer) et les communautés lectrices en ligne (F. Soldini). À ces contributions s’ajoute un essai visuel exposant un corpus de figures de la lecture collective (J. Dupeyrat/L. Sfar).
Conception graphique : Rovo
Lecture collective, une histoire incomplète
éditions Lorelei, à paraître
Avec Alex Balgiu, Fabrice Bensimon, François Jarrige, Alberto Manguel, Fabienne Soldini, Andrew Stauffer, Araceli Tinajero.
La lecture est souvent considérée comme une pratique solitaire, où la singularité du lecteur et de l’auteur entrent virtuellement en relation. En maintes occasions, lire est pourtant une situation qui implique simultanément plusieurs individus, ce qu’il s’agit ici d’observer à travers l’inventaire de pratiques collectives issues de contextes culturels et linguistiques divers.
Ces pratiques suscitent aujourd’hui l’enthousiasme, comme en atteste la multiplication des « arpentages » et cercles de lecture dans le champ de l’éducation populaire et de l’art contemporain, ou encore les expériences menées par des communautés de lecture en ligne. Cet engouement est appuyé par des recherches en histoire, littérature ou sociologie, renouvelant notre compréhension des pratiques lectorales.
Ce livre ne vise pas l’exhaustivité mais témoigne de recherches récentes et de cas singuliers pour lesquels la relation de soi aux autres qu’induit la subjectivation par la lecture ne se fait pas de façon virtuelle, mais de manière tangible. La force du groupe ou de la communauté produit alors des usages et des formes d’appropriations inédites, objets des textes réunis.
Ceux-ci concernent la figure du lecteur (A. Manguel), la lecture dans les ateliers ouvriers du 19e siècle (F. Bensimon et F. Jarrige), la lecture orale dans les fabriques de cigares à Cuba (A. Tinajero), la pratique d’éducation populaire de l’arpentage (J. Dupeyrat/L. Sfar), la sociabilité qui se dessine dans les marges de livres (A. Stauffer) et les communautés lectrices en ligne (F. Soldini). À ces contributions s’ajoute un essai visuel exposant un corpus de figures de la lecture collective (J. Dupeyrat/L. Sfar).
Conception graphique : Rovo
Florilège
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Florilège, éd. Lorelei, 2021
Florilège est constitué de posters qui, pliés et reliés dans un certain ordre, forment les pages d’un livre. Sur une des faces de chaque poster apparaissent des saynètes photographiques, pseudo-documentaires ou fictionnelles, qui mettent en situation des objets que nous avons créés ou collectés (des livres, une nappe, un couteau-bâton de marche, une affiche didactique, une tenue de camouflage, etc.), au sein d’une champignonnière, autour d’une table, dans une bibliothèque, dans les réserves d’un musée et dans une école. De l’autre figurent des extraits de textes proposés en écho avec ces images, dont la conception a été accompagnée par leur lecture. Les textes et les images offrent un aperçu des différents axes de La Bibliothèque grise. Leur ordonnancement propose un parcours où il est question de livres, de pédagogie, de champignons, de nourriture, et des liens possibles entre ces différents sujets.
Avec des extraits de textes de Florent Quellier, Julie Lou Dubreuilh et Guillaume Leterrier, Anna Lowenhaupt Tsing, Tim Ingold, Peter Handke, A.S. Neill, Robert Filliou et Ben Patterson, Paulo Freire, Alberto Manguel.
Conception graphique : Rovo
11 posters pliés
59 × 42 cm (format poster)
14 × 40,5 cm (format livre)
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets parlants »
à La Ferme du Buisson
ISBN : 978–2‑9555444–7‑1
50 €
Florilège, éd. Lorelei, 2021
Florilège est constitué de posters qui, pliés et reliés dans un certain ordre, forment les pages d’un livre. Sur une des faces de chaque poster apparaissent des saynètes photographiques, pseudo-documentaires ou fictionnelles, qui mettent en situation des objets que nous avons créés ou collectés (des livres, une nappe, un couteau-bâton de marche, une affiche didactique, une tenue de camouflage, etc.), au sein d’une champignonnière, autour d’une table, dans une bibliothèque, dans les réserves d’un musée et dans une école. De l’autre figurent des extraits de textes proposés en écho avec ces images, dont la conception a été accompagnée par leur lecture. Les textes et les images offrent un aperçu des différents axes de La Bibliothèque grise. Leur ordonnancement propose un parcours où il est question de livres, de pédagogie, de champignons, de nourriture, et des liens possibles entre ces différents sujets.
Avec des extraits de textes de Florent Quellier, Julie Lou Dubreuilh et Guillaume Leterrier, Anna Lowenhaupt Tsing, Tim Ingold, Peter Handke, A.S. Neill, Robert Filliou et Ben Patterson, Paulo Freire, Alberto Manguel.
Conception graphique : Rovo
11 posters pliés
59 × 42 cm (format poster)
14 × 40,5 cm (format livre)
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets parlants »
à La Ferme du Buisson
ISBN : 978–2‑9555444–7‑1
50 €
Pelele et mondes à l’envers
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar (éd.)
El Pelele / Sacar a la vergüenza / Mondes à l’envers, 2021
Ce livret réunit un ensemble de textes et d’images ayant trait aux représentations du Monde renversé et aux fêtes ou rituels qui s’y rapportent : carnaval, charivari, manteo del pelele, etc. En s’attachant à la fois à l’histoire de l’art et à celle des traditions et des représentations populaires, les textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion abordent la subversion des rôles sociaux et des rapports de genre, grâce à une analyse de la circulation et de la porosité des représentations et de leurs significations. Édités à l’occasion de la clôture de l’exposition « La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets parlants » à la Ferme du Buisson, ces textes développent des questionnements apparus au cours de cette exposition et qui préfigurent le « ch. 6 : Mondes renversés ».
Textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion
Livret A5, 80 p.
Document en téléchargement
El Pelele / Sacar a la vergüenza / Mondes à l’envers, 2021
Ce livret réunit un ensemble de textes et d’images ayant trait aux représentations du Monde renversé et aux fêtes ou rituels qui s’y rapportent : carnaval, charivari, manteo del pelele, etc. En s’attachant à la fois à l’histoire de l’art et à celle des traditions et des représentations populaires, les textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion abordent la subversion des rôles sociaux et des rapports de genre, grâce à une analyse de la circulation et de la porosité des représentations et de leurs significations. Édités à l’occasion de la clôture de l’exposition « La Bibliothèque grise, ch. 4 : Objets parlants » à la Ferme du Buisson, ces textes développent des questionnements apparus au cours de cette exposition et qui préfigurent le « ch. 6 : Mondes renversés ».
Textes de Michel Cegarra, Lise Lerichomme et Martine Sadion
Livret A5, 80 p.
Document en téléchargement
Digressions
Digressions #9
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
éd. Captures, 2020
À l’occasion de l’exposition « La Bibliothèque grise – ch. : 4 Objets parlants », la collection « Digressions » des éditions Captures accueille un nouvel opus présentant La Bibliothèque grise à travers la retranscription d’une conversation à plusieurs voix réunissant chercheur·euses, critiques d’art, pédagogues, agronomes et artistes. Ces paroles ont été recueillies lors de deux repas (l’un à Toulouse, l’autre à Montreuil) organisés par Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar autour d’une nappe issue du projet Plans de table, retranscrivant par le dessin et le texte une enquête sur la transition agro-écologique. Au fil des discussions, et en écho aux plats servis, les conditions de production agricole sont mises en relation avec les autres centres d’intérêt qui traversent et constituent La Bibliothèque grise, notamment l’édition, la pédagogie et la transmission.
Avec Michel Duru, Sandra Foltz, Nathalie Leleu, Lise Lerichomme, Cécile Poblon, Yvan Poulain et Marie-Hélène Robin.
Français / anglais
36 p. + cartes postales
21,5 × 13,5 cm
ISBN : 978–2‑491549–05‑3
6 € — Acheter
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
éd. Captures, 2020
À l’occasion de l’exposition « La Bibliothèque grise – ch. : 4 Objets parlants », la collection « Digressions » des éditions Captures accueille un nouvel opus présentant La Bibliothèque grise à travers la retranscription d’une conversation à plusieurs voix réunissant chercheur·euses, critiques d’art, pédagogues, agronomes et artistes. Ces paroles ont été recueillies lors de deux repas (l’un à Toulouse, l’autre à Montreuil) organisés par Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar autour d’une nappe issue du projet Plans de table, retranscrivant par le dessin et le texte une enquête sur la transition agro-écologique. Au fil des discussions, et en écho aux plats servis, les conditions de production agricole sont mises en relation avec les autres centres d’intérêt qui traversent et constituent La Bibliothèque grise, notamment l’édition, la pédagogie et la transmission.
Avec Michel Duru, Sandra Foltz, Nathalie Leleu, Lise Lerichomme, Cécile Poblon, Yvan Poulain et Marie-Hélène Robin.
Français / anglais
36 p. + cartes postales
21,5 × 13,5 cm
ISBN : 978–2‑491549–05‑3
6 € — Acheter
La Réserve — digest
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
La Réserve — digest
éd. Lorelei, 2019
Cette édition a été pensée et conçue d’après le film La Réserve, une fiction documentaire élaborée à partir d’objets éducatifs et pédagogiques. Mobilier scolaire, matériel didactique ou éducatif, objets de transmission du savoir, jeux et jouets, publications pédagogiques et travaux d’élèves peuplent les rayonnages et les tiroirs plans du Munaé (Musée National de l’éducation à Rouen), selon un ordonnancement qui associe un classement typologique et un rangement déterminé par les contraintes de préservation. L’histoire de l’éducation et de l’enseignement, aussi bien scolaire que para-scolaire, se dessine en juxtaposant pêle-mêle les approches les plus traditionnelles et les pédagogies dites « actives » ou « alternatives ».
Au cours de cette traversée des réserves, la caméra croise des agents du musée vaquant à leurs occupations professionnelles, transportant et manipulant des objets, et des enfants présents dans ce lieu comme par effraction. Ces derniers s’adonnent à diverses activités : lire, jouer, manger, etc. Leurs actions resituent les objets de la collection dans leurs fonctions initiales.
S’il apparaît au départ que les enfants évitent les employés, et que ces derniers prennent conscience de leur présence sans parvenir à les voir, leurs comportements et leurs actions se contaminent au fur et à mesure du film. Dans cette publication, les écrits et les images témoignent de réflexions sur la pédagogie et sur la lecture. Ils prolongent ainsi les textes lus en voix off par certains protagonistes du récit.
32 p.
26,9 × 19,8 cm
ISBN : 978–2‑9555444–4‑0
8 €
La Réserve — digest
éd. Lorelei, 2019
Cette édition a été pensée et conçue d’après le film La Réserve, une fiction documentaire élaborée à partir d’objets éducatifs et pédagogiques. Mobilier scolaire, matériel didactique ou éducatif, objets de transmission du savoir, jeux et jouets, publications pédagogiques et travaux d’élèves peuplent les rayonnages et les tiroirs plans du Munaé (Musée National de l’éducation à Rouen), selon un ordonnancement qui associe un classement typologique et un rangement déterminé par les contraintes de préservation. L’histoire de l’éducation et de l’enseignement, aussi bien scolaire que para-scolaire, se dessine en juxtaposant pêle-mêle les approches les plus traditionnelles et les pédagogies dites « actives » ou « alternatives ».
Au cours de cette traversée des réserves, la caméra croise des agents du musée vaquant à leurs occupations professionnelles, transportant et manipulant des objets, et des enfants présents dans ce lieu comme par effraction. Ces derniers s’adonnent à diverses activités : lire, jouer, manger, etc. Leurs actions resituent les objets de la collection dans leurs fonctions initiales.
S’il apparaît au départ que les enfants évitent les employés, et que ces derniers prennent conscience de leur présence sans parvenir à les voir, leurs comportements et leurs actions se contaminent au fur et à mesure du film. Dans cette publication, les écrits et les images témoignent de réflexions sur la pédagogie et sur la lecture. Ils prolongent ainsi les textes lus en voix off par certains protagonistes du récit.
32 p.
26,9 × 19,8 cm
ISBN : 978–2‑9555444–4‑0
8 €
Un livres
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Un livres, éd. Lorelei, 2018
Un livres agence des facsimilés et retranscriptions d’ouvrages avec les photogrammes d’un film absent, retraçant le parcours d’une jeune femme qui traverse plusieurs bibliothèques où elle est témoin de situations de lecture. D’une bibliothèque jeunesse à une bibliothèque domestique en passant par une bibliothèque d’étude et une bibliothèque patrimoniale, elle collecte des éléments en vue de constituer une édition dont on comprend progressivement qu’elle n’est autre que ce livre lui-même. Le rapprochement des différents matériaux collectés met en relation pédagogie (John Dewey, Robert Filliou et Benjamin Patterson, Célestin Freinet, A.S. Neill et Summerhill, Rudolf Steiner, etc.), histoire de l’édition (Jules Maciet, Alberto Manguel, histoire du colportage, etc.) et pratiques de lecture (Marielle Macé, entre autres), selon un principe anthologique familier des « recueils factices ». Ce terme de bibliothéconomie désigne des ouvrages qui résultent de l’assemblage sous une même reliure de pièces diverses traitant d’un même sujet, selon un usage attesté de l’époque médiévale à nos jours, et particulièrement fréquent au XVIIe-XVIIIe siècle. Un livres peut se lire comme un recueil factice composé à l’ère du numérique.
Design graphique : Ana Crew
184 p.
24 × 16 cm
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 2 : La Réserve »
au BBB centre d’art
ISBN : 978–2‑9555444–1‑9
25 €
Un livres, éd. Lorelei, 2018
Un livres agence des facsimilés et retranscriptions d’ouvrages avec les photogrammes d’un film absent, retraçant le parcours d’une jeune femme qui traverse plusieurs bibliothèques où elle est témoin de situations de lecture. D’une bibliothèque jeunesse à une bibliothèque domestique en passant par une bibliothèque d’étude et une bibliothèque patrimoniale, elle collecte des éléments en vue de constituer une édition dont on comprend progressivement qu’elle n’est autre que ce livre lui-même. Le rapprochement des différents matériaux collectés met en relation pédagogie (John Dewey, Robert Filliou et Benjamin Patterson, Célestin Freinet, A.S. Neill et Summerhill, Rudolf Steiner, etc.), histoire de l’édition (Jules Maciet, Alberto Manguel, histoire du colportage, etc.) et pratiques de lecture (Marielle Macé, entre autres), selon un principe anthologique familier des « recueils factices ». Ce terme de bibliothéconomie désigne des ouvrages qui résultent de l’assemblage sous une même reliure de pièces diverses traitant d’un même sujet, selon un usage attesté de l’époque médiévale à nos jours, et particulièrement fréquent au XVIIe-XVIIIe siècle. Un livres peut se lire comme un recueil factice composé à l’ère du numérique.
Design graphique : Ana Crew
184 p.
24 × 16 cm
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, ch. 2 : La Réserve »
au BBB centre d’art
ISBN : 978–2‑9555444–1‑9
25 €
f‑u-t-u-r‑e‧org
Ensemble de textes publié sur le site www.f‑u-t-u-r‑e.org à l’initiative de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar, en écho à La Bibliothèque grise :
- Géraldine Gourbe, «La pédagogie d’Other Ways par Allan Kaprow et Herbert Khol, au cœur d’un contexte contre-culturel» [Lire]
— Marie-Dominique Leclerc, « Lire, écrire, compter avec la Bibliothèque bleue » [Lire]
— Éloïsa Pérez, « Écrire l’espace : sur la spatialisation des savoirs dans la salle de classe et le manuel scolaire » [Lire]
— Andrew Stauffer, « Ériger les livres au rang de témoins historiques », entretien avec Alexandru Balgiu, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar [Lire en français] [Lire en anglais]
— Araceli Tinajero, « Cigar Factory Readers in Cuba » [Lire]
- Géraldine Gourbe, «La pédagogie d’Other Ways par Allan Kaprow et Herbert Khol, au cœur d’un contexte contre-culturel» [Lire]
— Marie-Dominique Leclerc, « Lire, écrire, compter avec la Bibliothèque bleue » [Lire]
— Éloïsa Pérez, « Écrire l’espace : sur la spatialisation des savoirs dans la salle de classe et le manuel scolaire » [Lire]
— Andrew Stauffer, « Ériger les livres au rang de témoins historiques », entretien avec Alexandru Balgiu, Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar [Lire en français] [Lire en anglais]
— Araceli Tinajero, « Cigar Factory Readers in Cuba » [Lire]
Les Quatre fils Aymon — Prospectus
Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar
Les Quatre fils Aymon — Prospectus
éd. CAC Passages, 2015
Ce livre à double entrée — l’une dissimulée dans l’autre — fait office de prologue à La Bibliothèque grise [voir également « La Bibliothèque grise, prologue : Book people »].
Le colportage littéraire du XVIIe au XIXe siècle, et plus particulièrement le phénomène de la Bibliothèque bleue troyenne et rouennaise, a été le point de départ de ce projet éditorial, en réponse à une invitation du centre d’art contemporain Passages à Troyes. Du XVIIe au XIXe siècle, le colportage s’attira à divers degrés la suspicion des pouvoirs politiques, méfiants envers la libre circulation des idées et des colporteurs. L’itinérance, le pouvoir émancipateur des livres, les conditions spatiales de la pensée, sont justement quelques motifs mis en relation par l’anthologie de textes contenue dans cet ouvrage. Intitulée Prospectus, au sens premier de ce terme — c’est-à-dire à l’instar des brochures imprimées avant la parution d’un livre pour en faire connaître le contenu —, cette anthologie prospective visait à introduire les pistes de recherche de La Bibliothèque grise, dont les premiers jalons ont été posé lors de cette exposition. Elle prend place de façon interstitielle et parasitaire au sein d’un autre ouvrage, foyer de cette collecte : Les Quatre fils Aymon, un roman de chevalerie médiéval narrant la rébellion d’une fratrie de quatre barrons contre le roi Charlemagne. Le travail de réédition de l’ensemble de ces textes, depuis leur choix jusqu’aux opérations de mise en livre, a été conçu comme une manière de lire. Le système de façonnage et de reliure de la publication, évoquant divers moments de l’histoire du livre (depuis la Bibliothèque bleue jusqu’au livre de poche), offre au lecteur des tranches fermées, qu’il lui faut découronner afin d’accéder aux deux strates de texte de cette publication. Mais lors de cette opération, le lecteur s’apercevra que les textes constituant Prospectus oblitèrent une grande partie des Quatre fils Aymon. Ce récit est l’un des principaux titres de la Bibliothèque bleue, maintes fois réédité et abondamment remanié par les éditeurs-imprimeurs au cours des siècles. L’évolution du texte traduit autant des impératifs économiques (par exemple lorsqu’il est réduit par des opérations de synthèse ou de coupe) que l’évolution de sa réception et de ses interprétations. Marie-Dominique Leclerc historienne du livre, explique dans la préface à cette réédition que « le succès de l’Histoire des quatre fils Aymon tient sans doute à une pluralité de lectures potentielles » : divertissement, intérêt historique ou bibliophilique, modèle moral ou au contraire objet de dénigrement, et enfin, plus marginalement, support idéologique ou politique. C’est la fécondité de ces multiples lectures d’une part, l’histoire du colportage d’autre part, et enfin l’exagération de son interprétation politique, qui ont mené à le choisir comme structure — et comme leurre — pouvant accueillir un énoncé prospectif des enjeux de La Bibliothèque grise.
Préface de Marie-Dominique Leclerc
112 p.
20 × 13 cm
Reliure : Véronique Van Mol
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, prologue : Book people », au CAC Passages
Achat : nous consulter (labibliothequegrise[a]gmail.com)
Les Quatre fils Aymon — Prospectus
éd. CAC Passages, 2015
Ce livre à double entrée — l’une dissimulée dans l’autre — fait office de prologue à La Bibliothèque grise [voir également « La Bibliothèque grise, prologue : Book people »].
Le colportage littéraire du XVIIe au XIXe siècle, et plus particulièrement le phénomène de la Bibliothèque bleue troyenne et rouennaise, a été le point de départ de ce projet éditorial, en réponse à une invitation du centre d’art contemporain Passages à Troyes. Du XVIIe au XIXe siècle, le colportage s’attira à divers degrés la suspicion des pouvoirs politiques, méfiants envers la libre circulation des idées et des colporteurs. L’itinérance, le pouvoir émancipateur des livres, les conditions spatiales de la pensée, sont justement quelques motifs mis en relation par l’anthologie de textes contenue dans cet ouvrage. Intitulée Prospectus, au sens premier de ce terme — c’est-à-dire à l’instar des brochures imprimées avant la parution d’un livre pour en faire connaître le contenu —, cette anthologie prospective visait à introduire les pistes de recherche de La Bibliothèque grise, dont les premiers jalons ont été posé lors de cette exposition. Elle prend place de façon interstitielle et parasitaire au sein d’un autre ouvrage, foyer de cette collecte : Les Quatre fils Aymon, un roman de chevalerie médiéval narrant la rébellion d’une fratrie de quatre barrons contre le roi Charlemagne. Le travail de réédition de l’ensemble de ces textes, depuis leur choix jusqu’aux opérations de mise en livre, a été conçu comme une manière de lire. Le système de façonnage et de reliure de la publication, évoquant divers moments de l’histoire du livre (depuis la Bibliothèque bleue jusqu’au livre de poche), offre au lecteur des tranches fermées, qu’il lui faut découronner afin d’accéder aux deux strates de texte de cette publication. Mais lors de cette opération, le lecteur s’apercevra que les textes constituant Prospectus oblitèrent une grande partie des Quatre fils Aymon. Ce récit est l’un des principaux titres de la Bibliothèque bleue, maintes fois réédité et abondamment remanié par les éditeurs-imprimeurs au cours des siècles. L’évolution du texte traduit autant des impératifs économiques (par exemple lorsqu’il est réduit par des opérations de synthèse ou de coupe) que l’évolution de sa réception et de ses interprétations. Marie-Dominique Leclerc historienne du livre, explique dans la préface à cette réédition que « le succès de l’Histoire des quatre fils Aymon tient sans doute à une pluralité de lectures potentielles » : divertissement, intérêt historique ou bibliophilique, modèle moral ou au contraire objet de dénigrement, et enfin, plus marginalement, support idéologique ou politique. C’est la fécondité de ces multiples lectures d’une part, l’histoire du colportage d’autre part, et enfin l’exagération de son interprétation politique, qui ont mené à le choisir comme structure — et comme leurre — pouvant accueillir un énoncé prospectif des enjeux de La Bibliothèque grise.
Préface de Marie-Dominique Leclerc
112 p.
20 × 13 cm
Reliure : Véronique Van Mol
Édité à l’occasion de l’exposition
« La Bibliothèque grise, prologue : Book people », au CAC Passages
Achat : nous consulter (labibliothequegrise[a]gmail.com)